La Bavière


Dirigée par la dynastie des Wittelsbach depuis 1180, la Bavière, d’abord Duché, est devenue un royaume en 1806 grâce à Napoléon. La Bavière est l’un des 39 états de la confédération d’Allemagne du sud et sans doute le plus puissant. Il compte 4,5 millions d’habitants. Il est couvert de petites collines aux flancs doux et verdoyants. Le pays compte peu de grandes villes et la population demeure dans de petits villages charmants de carte postale.

Des souverains mécènes

En 1818, la Bavière donne l’exemple en matière de droits de la personne et se dote d’une constitution exemplaire : elle consacre l’égalité de tous les hommes devant la loi, le droit à la propriété, la liberté de la personne, la liberté de conscience et l’indépendance des juges. En 1825, à la mort de son père, Maximilien Ier, Ludwig I accède au pouvoir. Il poursuit alors la politique de mécénat commencée alors qu’il n’était que prince héritier. Collectionneur d’Art, il fait bâtir à Munich de somptueux musées comme la pinacothèque ainsi que de fabuleux palais. Il fait venir poètes, peintres, architectes et hommes de science de toute l´Allemagne. Il transfère également à Munich, sa capitale, l’université alors située à Landshut. Sous sa férule, Munich devient le plus brillant et le plus important centre artistique et universitaire allemand. Côté politique, il soutient l’indépendance de la Grèce : son second fils, Othon, deviendra d’ailleurs le premier roi des Hellènes en 1832. Après la révolution française de 1830, il infléchit sa politique dans un sens répressif. Devenu impopulaire à cause de sa liaison avec l’artiste Lola Montez, il abdique le 20 mars 1848 en faveur de son fils Maximilien. Maximilien II poursuit l´œuvre de son père en tant que mécène des arts, tout en amorçant des réformes socio-politiques. Féru de sciences, il finance aussi de grands projets en technologie à vapeur : ainsi à Munich, on croise beaucoup d’automotives et le réseau de chemin de fer progresse à très grande vitesse.
A cette époque, son fils, le prince Ludwig, parti pour un voyage en Grèce disparaît en mer. Son père est inconsolable et très vite, il meurt. Otto, le jeune frère de Ludwig accède au trône, sous la régence du chancelier, le Comte Hohenloe. Impopulaire, le chancelier à la solde de Bismarck ne parvient pas vraiment à gouverner. C’est alors que se produit un vrai miracle : Ludwig réapparaît, il n’est pas mort et il retrouve sa couronne, au grand dam d’Holenloe, qui tente même de l’assassiner. Otto, à moitié fou ne s’aperçoit même pas du changement. Ludwig II n’a pas la tâche facile puisque dès le début de son règne, il engage son armée dans la guerre contre la Prusse, aux côtés de l’Autriche. Malgré plusieurs défaites, il emporte une victoire décisive, celle de Königgrätz.

Une aéronavale inégalée

Farouchement indépendante, la Bavière regarde d’un œil inquiet les velléités d’unification et d’expansionnisme de la Prusse. Membre du second pacte, elle n’hésite pas à s’engager dans la guerre contre son puissant voisin aux côtés de l’Autriche. Son alliance avec les Faë et les dragons et son équipement en armes lourdes lui permettent de compenser des effectifs réduits. Elle a notamment produit un nombre impressionnant de croiseurs volants, en un temps record juste avant la guerre. Ces engins capables de circuler à plusieurs centaines de km/h et armés de canons en alliages et de mitrailleuses inspirent la crainte.

Le pays des Faë et des dragons

La Bavière est aussi le pays de Faës. Ils aiment les forêts sombres et profondes ainsi que les fermes bien entretenues des alentours. Il n’est pas inhabituel de voir un lutin se glisser dans une chambre d’auberge ... Les pixies dansent dans les champs pendant les nuits de pleine lune et les dames blanches sortent souvent de la lisière de la forêt pour s’occuper des champs ou ramener les enfants égarés. Plus au sud, les dragons peuplent les montagnes. Leurs silhouettes ptérodactyliennes traversent parfois le ciel, telles de comètes. Du haut de leurs rochers escarpés, trolls et géant guettent les voyageurs … Quant aux nains, ils s’affairent sans relâche dans leurs cités souterraines


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